Un serpent rural venimeux : la vipère aspic

Lorsqu’on est en montagne ou à la campagne, on finit toujours par croiser une vipère. On s’en éloigne vite fait, avec la crainte à l’estomac. La question se pose alors : faut-il vraiment en avoir peur ?

Comprendre l’hivernage de la vipère

Normalement, l’hivernage de la vipère dure 90 jours, de novembre en février. Cependant, cela se différencie dépendamment de l’endroit où il vit. Entre autres, si la vipère aspic s’est trouvée un refuge dans les régions d’altitude, soit de plus de 1500 mètres, elle peut hiberner jusqu’en avril. Les femelles devancent de 15 jours, les mâles, pour hiberner.

Ces serpents se trouvent des terriers ou des crevasses, un espace assez restreint pour leur saison léthargique. Le Mag des Animaux souligne que cela est nécessaire pour qu’ils puissent maintenir la température du corps à 30°C, dossiers sur les serpents à découvrir ici. Ainsi, ils vont privilégier les endroits sous les couches de mousse ou de feuilles, ou encore là où les rayons de soleil s’infiltrent.

De quoi se nourrissent les vipères ?

Plus jeunes, les vipéridés s’en tiennent aux lézards. Leur diversification alimentaire commence avec l’âge adulte : oiseaux, musaraignes, campagnols et autres petits animaux. Néanmoins, elles peuvent se nourrir de proies plus importantes. Des ligaments élastiques alliés à leurs mâchoires leur permettent d’ingurgiter des animaux quatre fois plus large que la taille de leur propre tête. Autrement, la vipère peut tout digérer (hormis les griffes et les poils) grâce à des acides et des enzymes suffisamment agissants.

Des crochets canalicules, rattachés aux glandes à venin les aide à en venir à bout de ses proies. En outre, ce venin joue un rôle dans la digestion de ses aliments.