Les contribuables souhaitent le plus souvent investir pour garantir une source de revenus complémentaire. S’ils se mettent à plusieurs, ils peuvent penser à la création d’une entreprise d’investissement immobilier. Ils pourront ainsi devenir des associés. L’entreprise créée peut prendre soit la forme d’une SCI ou celle d’une SARL de famille.
Une SCI ou Société Civile Immobilière
Une Société Civile Immobilière est une structure régie par le code civil. Ses activités concernent notamment la gestion de plusieurs immeubles, la construction d’immeuble qui sera mis en vente et la location immobilière. La société doit être constituée de deux associés au minimum selon L’Edito de l’Eco. Ils peuvent être des personnes physiques ou morales. Le montant du capital social de ladite société sera défini librement. Les apports de chaque associé peuvent être en numéraires, une certaine somme d’argent, ou en nature tels que les biens mobiliers ou immobiliers ou les parts sociales. Les associés doivent obligatoirement désigner un gérant. Le statut de l’entreprise déterminera les modalités et les pouvoirs de celui-ci. Les associés doivent obligatoirement désigner un gérant.
Une SARL de famille
Une SARL de famille est une structure qui intéresse de plus en plus les propriétaires immobiliers actuellement. Étant une variante d’une SARL, son principe de fonctionnement reste le même. Sa particularité demeure dans le fait que les associés doivent obligatoirement avoir des liens de parenté directe comme les parents et ses enfants, les frères et sœurs, les conjoints ou les couples pacsés. L’entreprise créée pourra être soit à but commercial soit associé à une location non-professionnelle d’un logement meublé. Le domaine de la fiscalité reste le principal atout d’une SARL de famille. En général, c’est l’IS ou Impôt sur les sociétés qui régit la SARL standard. Par contre, les associés peuvent opter pour l’IR ou impôt sur le revenu, mais avec une durée maximale de 5 ans. En ce qui concerne la SARL familiale, on applique l’impôt sur le revenu sans que la durée ne soit limitée. Pour toujours bénéficier de cet avantage en termes de fiscalité, il faut respecter deux conditions. Tout d’abord, les associés ne doivent pas intégrer de nouveaux membres qui ne font pas partie des membres de la famille. Ensuite, il est interdit de basculer vers un IS notamment si l’on souhaitait revenir à une imposition sur l’IR.