La SCI : une carte maîtresse pour investir dans l’immobilier

Pour ceux qui souhaitent investir dans l’immobilier en famille ou en s’associant à d’autres personnes, la SCI offre un cadre souple et adapté pour acquérir un bien immobilier ou gérer les rentes générées par la location.

Quels avantages ?

Il est en effet possible d’en retirer des bénéfices concrets, aux premiers rangs desquels se trouvent les avantages patrimoniaux. La SCI peut être donnée partiellement sous forme de donation de parts sociales, permettant ainsi de passer l’écueil de l’indivision. Cette opération ouvre droit aux abattements de droits de succession accordés aux donations entre vifs. En outre, si la société a souscrit des emprunts immobiliers, ceux-ci viennent en diminution de son actif net ce qui réduit d’autant la base imposable des droits de donation.

Autre atout, les avantages fiscaux. Il est possible de déduire les intérêts des emprunts contractés pour l’acquisition des immeubles mis en location. Par ailleurs, si la SCI est en déficit, celui-ci pourra être répercuté sur le revenu fiscal des associés dans la limite de 10 700 euros chacun par an. Afin de bien appréhender le sujet, Le Mag de la SCI est consultable en permanence et vous apprendra par exemple que la revente des parts de SCI après 15 ans est exonérée d’impôt sur les plus-values.

SCI : tout n’est pas rose

La création d’une SCI passe par des procédures contraignantes notamment la rédaction des statuts. Pour éviter toute erreur, il est conseillé de se tourner vers un notaire ou un avocat qui s’occupera aussi des formalités de publication de la création de la société dans un journal d’annonces légales et de son immatriculation.

L’autre travers préoccupant inhérent à la nature même d’une SCI réside dans l’absence de protection du patrimoine personnel des associés. Ceux-ci en effet sont indéfiniment responsables des dettes de la société sur leurs biens personnels.